C’est quoi le net ?

Chacun en a son utilisation, tant pour le travail que la culture personnelle.

Mais mis à part la recherche documentaire, le téléchargement en tout genre, que vient-on y faire et y trouver ?

Je me rappelle au début, le premier ordinateur et la première connexion à cet outil magique qu’est le net.

Les découvertes de la messagerie et de Google passés, on erre, on se balade, on « surfe », puis parfois par hasard on découvre un monde au détour d’une URL.

Mes premiers pas m’ont guidé vers un site de forums et de chat, j’y ai traîné jusqu'à sa mort (ou rachat mais qu’importe l’esprit n’était plus le même).

J’ai découvert que la société du net n’était pas différente du monde réel, j’y ai rencontré des personnes en mal de vivre, se réfugiant derrière un pseudo et un profil avantageux, des personnes qui s’ennuyant dans leur travail faisaient passer plus vite le temps, des dragueurs indécollables, des accros mangeant devant leur écran tous les soirs.

La solitude ou l’ennui partout présents, on passe difficilement beaucoup de temps sur un chat si on a d’autres centres d’intérêts, il y a aussi ceux quêtant l’âme sœur, s’essayant au chat pour remédier à leur célibat.

Il est vrai que la rencontre est facile sur le net et pour certain ça a marché. Tant mieux pour eux !

D’autres, comme moi, étions là pour découvrir de nouvelles personnes, pas celles que nos habitudes et nos goûts nous met sur le chemin, mais les autres, celles qu’on ne croiserait jamais par hasard dans la rue, celles qui vivent loin, celles qui évoluent dans un monde totalement différent du sien, celles qui sortent peu et ne disent rien en dehors et qui se transforment en héros de salons.

Après moult refus de mélanger monde réel et virtuel, je me suis quand même lancée aux « visus » j’ai rencontré plusieurs personnes dont je garde un bon souvenir, jamais de rencontres déplaisantes, heureusement, mais au final je continue à voir une seule personne et encore que c’est le net qui m’a permis de la retrouver.

Quand à l’amour je l’ai rencontré dans mon environnement, dans une manif et c’est tellement plus magique de flasher sur de beaux yeux dans la rue et apprendre à se découvrir peu à peu, que de penser « connaître » une personne avant même d'avoir pu partager un regard.

Les amitiés virtuelles peuvent être fortes mais peu durent, il est facile de se livrer à un inconnu mais difficile de construire une amitié sans se voir réellement, et ne me dites pas que les « smiles » remplacent les gestes et les regards, c’est un triste palliatif !

Je chatte aujourd’hui très peu, les rapports ont bien changé ces dernières années, les chartes sont bien oubliées ou c’est moi qui n’arrive plus à croiser des personnes me donnant envie de discuter.

Pourtant c’est un univers intéressant à observer, la sociologie du net continue à me fasciner.

J’y passe voir les potes comme si j’allais dans un bar voir les habituels clients, je maintiens tant bien que mal le lien.

L’absence de modération dans les chats m’a conduite vers un BBS, à vocation artistique et communautaire de forums et de messagerie, nommé Parano.be, les principes de respect des autres et de bonne conduite y sont gérés par les utilisateurs eux même par un jeu où l’évolution hiérarchique permet des responsabilités dans la modération.

Tout manquement donne lieu à des punitions contraignantes mais ludique mais aussi au bannissement.

Du coup les sujets et les débats sont riches, avec peu de débordement et tout le monde reste correct.

Le jeu en plus.

Soit …maintenant c’est l’ère des blogues.

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Et là pour l’instant j’ai rien à en dire…mais ça viendra…