Encore une journée pluvieuse…
On m’avait pourtant dit que c’était le printemps, m’aurait-on mentit ?
J’ai coupé mon chauffage, le fioul si cher et ma chaudière bancale m’oblige à la remplir régulièrement ce qui n’enchante pas mes finances, j’ai donc coupé le chauffage depuis deux ou trois semaines (le temps passe si vite que j’ai de plus en plus de mal à le mesurer).
Il reste quand même un petit poêle à pétrole qui réchauffe un peu l’atmosphère, refroidie par la pluie.
Le thermomètre affiche à peine 16°, il doit faire un peu plus dans le salon mais pas de quoi ôter son pull pour l’instant.
Alors, j’attends patiemment qu’enfin les beaux jours arrivent, que les fenêtres s’ouvrent permettant aux chants des oiseaux et aux cris des grenouilles de s’unir pour un concert privé.
Mon Amour étant partit ce soir pour rejoindre la capitale, il me reste comme chaleur humaine, le chien qui pue !
Vous parlez d’un palliatif ! Lui, il voudrait bien dormir contre moi cette nuit, c’est moi qui refuse obstinément. Je suis sure que vous me comprenez…
Et tandis que je me demande avec consternation ce qui peut bien passer ce soir comme film à la télé, je m’aperçois que j’attends surtout le retour pour jeudi soir de l’Homme que j’Aime, le seul que j’accepte sous la couette.
Tu as compris le chien ?!